Articles pour le tag: Sentiment

La Paix rationnaliste

Philosophie, Politique Pas de commentaire »

Théodore AdornoOn croyait, les Lumières, que la raison permettrait d’apaiser le monde. Mais le vingtième siècle à remis en cause ce verdict où les barbares n’étaient pas des bêtes incivilisées mais de froids calculateurs. On a même dit que les Lumières étaient la cause des désastres du funèbre du XXe siècle – Adorno et Horkheimer dans La dialectique de la raison. Cela conduit à glorifier l’irrationalisme. En somme, c’est un retour au romantisme.

Lire la suite »

Romantisme sportif

Sport studies Pas de commentaire »

Henry de MontherlantLe sport, consciemment ou inconsciemment, exalte donc le déséquilibré, celui qui souffre de troubles psychologiques. Ce n’est plus la raison qui est motrice. La raison commande de faire du sport pour s’entretenir, pas de concourir. Si ce n’est plus la raison, qu’est-ce? Certainement l’irrationnel, la pulsion profonde, le sentiment intérieur. On renoue avec Rousseau. On s’écarte encore des Lumières dont le sport est pourtant censé porter les valeurs. Le sentiment de la nature : ce que l’on trouve dans le VTT et autres sports de plein air. Mais aussi dans toute l’école du fartlek, de l’entraînement au feeling. Être à l’écoute de son corps. Ne plus réfléchir. Obéir par automatisme. Cultiver le réflexe.

Lire la suite »

Du procureur

Politique Pas de commentaire »

La JusticeLe procureur se doit d’être un fin psychologue. Son but est de défendre la société, d’éviter la récidive de la part des malfaiteurs. Or, pour éviter cette récidive, le procureur étudie l’accusé. Il jugera de la peine en fonction du regret que celui-ci éprouvera face à son forfait. Le procureur pense que l’accusé ne recommencera pas s’il éprouve une certaine empathie vis-à-vis des victimes. Si l’accusé parvient à se mettre à la place de sa victime, d’éprouver le mal qu’il a commis, la peine sera plus faible. Finalement, la morale sur laquelle est fondée le système judiciaire est celle du sentiment, non de la raison : tout fonctionne à la pitié, dans le sens que Rousseau ou Schopenhauer donnent à se terme. Ce n’est pas parce que l’accusé comprend que son acte était incompatible avec l’impératif catégorique que celui-ci sera relaxé. C’est parce que celui-ci arrive à se mettre à la place de sa victime qu’il le sera. C’est un moyen plus sûr de s’appuyer sur le sentiment pour prévenir le crime que d’en appeler à la raison.

Lire la suite »