Parce que la vie est absurde, parce que face à la bêtise l’analyse est un moyen mais le rire aussi, parce qu’au-delà de l’affliction il reste la moquerie… laissons-nous aller et voyons comment et pourquoi un cuistre ce n’est pas seulement triste, c’est drôle. Afin d’étudier ce pourquoi-comment, allons voir du côté de chez Bergson.
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Articles pour la catégorie : 'Choses dites, choses vues'
Que sera l’enseignement de la philosophie en lycée dès la seconde ?
Agrégation et CAPES de philosophie, Choses dites, choses vues Pas de commentaire »Si je ne me trompe pas, l’auteur d’Apostrophe aux contemporains de ma mort est toujours à la recherche d’un éditeur. Ce ne sera pas faute d’avoir cherché. L’auteur a en effet scanné et mis à la disposition sur un site les réponses envoyées par les éditeurs qu’il avait sollicité : on en recense près de 150 … toutes négatives − chiffre auquel il faut probablement ajouter les éditeurs qui n’ont même pas dénié accuser réception.
Aurais-je actuellement une obsession au sujet de Bernard-Henri Lévy ? Voici que je déniche une petite vidéo l’interviewant, datant apparemment de mai 1977, qui fournit, je pense, l’argument le plus solide que je n’aie encore jamais entendu en faveur du vote communiste. Après ceci, c’est sûr, je voterai Buffet ou Besancenot aux prochaines élections.
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Il est de bon ton de critiquer les intellectuels médiatiques, tels que Finkielkraut, Glucksmann, Bruckner ou BHL. La posture qu’ils investissent est souvent irritante. Donneurs de leçons pour la plupart, n’hésitant pas, tel Sartre à la sortie des usines Renault, à se tenir debout avec un porte-voix au sommet des Majuscules des Grands Concepts : La Loi, La Liberté, La Démocratie, Le Totalitarisme, Le Racisme, La Laïcité. À énoncer, du haut de leurs bidons, ce qu’est Le Bien, ce qu’est Le Mal, ce qu’est La Justice et L’Injustice. À bidonner sur ce qu’il faut faire et ne pas faire, mais s’accordant tous sur un point : qu’il faut les écouter, déguster le miel de chacune de leur parole en appréciant toute leur valeur gourouesque et évangélique. Lire la suite »
L’un des arguments utilisé par les partisans de l’interdiction du port du voile intégral était, on s’en souvient, celui de la sécurité publique : il était nécessaire de pouvoir identifier les gens dans la rue grâce à leur visage. Lors d’un colloque le 17 décembre 2009 sur le port du voile intégral, Jean-François Copé déclarait ainsi :
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Après (et surtout avant) BHL, d’autres victimes de Jean-Baptiste Botul
Choses dites, choses vues 21 commentaires »En recherchant un peu sur Internet, on tombe facilement sur de nombreux textes où l’on considère Botul avec autant de sérieux, sinon plus, que Bernard-Henri Lévy (entendons, autant de sérieux que BHL en mit, car il est difficile de considérer BHL avec sérieux). Amazon et Google Books permettent en effet de faire des recherches sur l’ensemble du texte de certains ouvrages. Très instructif.
Retour sur l’affaire Bernard-Henri Lévy contre Jean-Baptiste Botul, un site de rencontres et Gainsbourg
Sexus Empiricus, Choses dites, choses vues, Cinéma Pas de commentaire »Notre semaine fut principalement marquée par trois choses : l’affaire Bernard-Henri Lévy contre Jean-Baptiste Botul, un site de rencontres et Serge Gainsbourg.
Concernant le premier point, remarquons tout d’abord qu’il existe un site partisan de notre « nouveau philosophe », lequel est cependant désormais de moins en moins jeune : La Règle du jeu. En effet, comme on peut le découvrir en cherchant un peu, le directeur n’est nul autre que Bernard-Henri Lévy, et l’un des conseillers Jean-Paul Enthoven, entre autres père de son ex gendre. Dès lundi et le début de la polémique, on y retrouvait en avant première le « bloc notes » de BHL paraissant habituellement dans Le Point en fin de semaine, où il prenait le parti d’en rire, de reconnaître s’être fait piégé : Vive Jean-Baptiste Botul !
« Pour se reproduire, le philosophe ne pénètre pas : il se retire. » Ainsi le philosophe Jean-Baptiste Botul parvient-il à résoudre, en substance, le profond paradoxe de la philosophie kantienne, ou plutôt du philosophe Kant : celui de la cohérance entre sa vie et son oeuvre.
Voici le problème. En théorie, si on veut agir moralement en adéquation avec son humanité, l’impératif catégorique auquel on doit obéir impose « d’agir de telle sorte que l’on puisse vouloir que chacun agisse de la même sorte.» En pratique, Kant ne le respecte pas sur (au moins) un point : il est resté célibataire et sans enfants, et l’on ne peut pas vouloir que chacun suive cette voie puisqu’alors il n’y aurait plus d’humanité. D’où une contradiction. Sans doute est-ce ce qui interrogea également Bernard-Henri Lévy à l’endroit de Jean-Baptiste Botul.