George Grosz Un jour qu’il rentrait pédestrement chez lui, il aperçut sous l’essuie-glace de son véhicule qui était garé devant son fief une contravention ; celle-ci lui avait été dressée pour le motif qu’il était en stationnement gênant. Cela l’étonna tout d’abord, puis le scandalisa. Cela faisait maintenant bien 5 ans qu’il se garait ici dans cette rue déserte au même endroit, et cela n’avait jamais gêné personne ; personne ne lui avait jamais fait connaître le moindre motif de mécontentement ; quant à la maréchaussée, celle-ci se déplaçait rarement ici, et pour tout dire, aussi loin qu’il pouvait se souvenir, jamais il ne croisa un de leurs véhicules dans ce périmètre. C’est pourquoi il entreprit de téléphoner au numéro qui était indiqué sur son procès verbal. Lire la suite »