La société du spectacle, nommant les choses précisément par ce qu’elles ne sont plus, ne cesse d’invoquer les « discours » là où personne ne parle à personne, là où règne la loi du buzz. Au mieux, lorsqu’un personnage public propose enfin un discours, la société du spectacle le qualifie-t-elle comme un « discours de vérité ». Ultime hommage d’une société obsédée par une vérité qu’elle ne sait plus chercher, à un discours qu’elle ne sait plus entendre. Mais l’espace public est-il condamné à se voir privé de tout discours ?

Cher amis, tentons d’aller au-delà de ces mauvais mots, véritable vent mauvais, mais « que du vent ».

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