Articles pour le tag: Onfray

La force comique du kantisme

Philosophie 2 commentaires »

Kant aussi est CharlieC’est un fait : un grand nombre de textes sur Morbleu ! (au moins les miens), ont recours à Kant, bien souvent dans l’unique but de se foutre de sa gueule. Ce n’est pas programmé. Pas de maxime : tu dois te moquer de Kant dans ton prochain Morbleu !. C’est a posteriori, et non a priori, que je découvre cette corrélation. Mais celle-ci n’est sans doute pas sans fondement.

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Variations sur la reductio ad hitlerum en mode philosophique mineur : une cacophonie sur le genre de Michel Onfray

Choses dites, choses vues, Sexus Empiricus 16 commentaires »

Michel OnfraySur son site officiel, Michel Onfray fait paraître chaque mois une chronique. Celle de ce mois de mars 2014 s’intitule « Mauvais genre ». Michel y « découvre avec stupéfaction les racines très concrètes de la fumeuse théorie du genre popularisée dans les années 90 aux Etats-Unis par la philosophe Judith Butler qui ne cache pas l’inscription de sa pensée dans la lignée déconstructiviste de Foucault, Deleuze-Guattari et Derrida ».
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Malaise dans la culture. Éloge de la superficialité

Philosophie 11 commentaires »

Michel OnfrayDernièrement, je songeais un peu naïvement à la méthode que Michel Onfray préconise en philosophie. Selon un certain nietzschéisme, étudier l’homme à partir de l’œuvre, et lire l’œuvre complète. Je songeais même à appliquer cette même méthode à Michel Onfray, d’une façon toute réflexive. Mais en fait, il est possible que j’abandonne le projet assez tôt.

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Quelques questions qu’on aurait pu poser à Michel Onfray

Choses dites, choses vues 7 commentaires »

Samedi dernier, Michel Onfray était l’invité de Laurent Ruquier dans son émission On n’est pas couché pour présenter ses derniers livres et faire face aux questions d’Aymeric Caron et de Natacha Polony.

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Coupons court à la circoncision

Doxographies, Sexus Empiricus, Société 9 commentaires »

Moïse MaïmonideIl est des pratiques religieuses dont le degré de rationalité laisse pantois l’athée que je suis. Ainsi en est-il de la circoncision, rituel constitutif de certains cultes tels que l’islam ou le judaïsme, qui se ressemblent et se rassemblent au sujet de nombreuses superstitions. Rituel qu’évite depuis longtemps (Concile de Jérusalem) le christianisme, auquel on doit faire grâce d’avoir autorisé la bigoterie sans avoir affaire à cette odieuse meurtrissure.

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Qu’est-ce qu’on lit ?

Morblog 3 commentaires »

AmazonBig Brother vous espionne ; Morbleu ! aussi. Nous savons tout de vos habitudes de lecture. Non seulement quant à nos lumineux articles minutieusement distillés pour régaler vos malheureux neurones avides d’intelligence, mais également quant à certains livres que certains lecteurs achètent sur certains sites à partir de certains de nos articles.

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Programme 2009-2010 de l’Université Populaire de Lyon

Morblog 11 commentaires »

Université Populaire de LyonL’Université Populaire de Lyon a repris ses activités voici une semaine. Initiées par le célèbre Michel Onfray, les Universités Populaires prétendent offrir gratuitement des cours de qualités sur tout et pour tous. Cette année, le programme lyonnais est très prometteur. Décidément, qu’est-ce qu’on ferait sans Onfray ? Lire la suite »

La barbe !

Société 7 commentaires »

Arthur SchopenhauerOn peut même voir, comme symptôme extérieur de la grossièreté triomphante, la compagne habituelle de celle-ci, la longue barbe ; cet attribut sexuel au milieu du visage indique que l’on préfère à l’humanité la masculinité commune aux hommes et aux animaux. On veut avant tout un homme, et seulement après un être humain. La suppression de la barbe, à toutes les époques et dans tous les pays hautement civilisés, est née du sentiment légitime opposé : celui de constituer avant tout un être humain, en quelque sorte un être humain in abstracto, sans tenir compte de la différence animale de sexe. La longueur de la barbe a toujours, au contraire, marché de pair avec la barbarie, que son nom rappelle. Voilà pourquoi les barbes ont fleuri au Moyen Âge, ce millénium de la grossièreté et de l’ignorance, dont nos nobles contemporains s’efforcent d’imiter le costume et l’architecture.

Oussama Ben LadenLa barbe, dit-on, est naturelle à l’homme. Assurément : et pour ce motif elle lui convient parfaitement dans l’état de nature ; mais sa suppression lui convient de la même façon dans l’Etat civilisé. Celle-ci témoigne en effet que la force bestiale, dont le signe caractéristique est cette excroissance particulière au sexe mâle, a dû céder à la loi, à l’ordre et à la civilisation. La barbe augmente la partie animale du visage et la met en relief : elle lui donne par là son aspect si étrangement brutal : on n’a qu’à regarder de profil un homme à barbe pendant qu’il lit ! On voudrait faire passer la barbe pour un ornement : c’est un ornement que, depuis deux cents ans, on n’était accoutumé à trouver que chez les juifs, les Cosaques, les capucins, les prisonniers et les voleurs de grands chemins. La férocité et l’air atroce que la barbe imprime à la physionomie proviennent de ce qu’une masse respectivement sans vie occupe la moitié du visage, et la moitié exprimant le côté moral. En un mot, toute la pilosité est bestiale, tandis que la suppression est le signe d’une civilisation supérieure. La police est d’ailleurs en droit de défendre la barbe, parce qu’elle est un demi-masque sous lequel il est difficile de reconnaître son homme, et qui favorise tous les désordres.

Arthur Schopenhauer, Contre la philosophie universitaire (1851), Éditions Payot & Rivages, 1994, p. 117.

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