Articles pour la catégorie : 'Société'

Lettre à Booba le Romantique

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Cher Booba,

J’aime beaucoup tes chansons et t’écris pour te dire que j’aime beaucoup tes chansons.

Je trouve que tu as bien su évoluer comme rappeur.
Tous les rappeurs n’évoluent pas bien comme rappeur, certains n’évoluent pas vraiment, d’autres évoluent mal.
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Promotion éhontée : la PNL

Choses dites, choses vues, Sciences & techniques, Société 3 commentaires »

Couverture de livre, extraite du site cultura.com

Qu’est-ce que  la Programmation Neuro-Linguistique ?

Un mien camarade m’a demandé, il y a quelques semaines, quelques renseignements sur cette technique thérapeutique, de développement personnel et de management (et oui, tout ça !), née dans les années 70.

Mes faibles notes devinrent toutefois un discours très engagé. Je vous le livre donc ici.

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Et si tout le monde avait raison ?

Société 3 commentaires »

Je suis amoureux de la tolérance. Tiens, je pourrais vous offrir la finesse de ce petit mot de Voltaire :

« Nous sommes tous pétris d’erreurs et de faiblesses. Pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature. »

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Petit propos sur les amours macroniennes

Choses dites, choses vues, Société 4 commentaires »

Une tendance existe : face à l’extraordinaire, en chercher les propriétés propres, et tenter de l’expliquer. C’est parce qu’il est ce qu’il est, que Macron a pu gagner.

Face à l’extraordinaire, en cherchant les propres, certains retrouvent des caractéristiques bien connues de leurs esprits. Ils sont savants. Mais les propres ne sont plus découverts, ils sont déjà là, reconnus ; alors se lance l’analyse. Automatique.

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De la difficulté d’être de droite

Société 9 commentaires »

Avant

Autrefois, je pouvais jouer à dire à mes amis que j’étais de droite. C’était facile. Il suffisait de ne pas se dire de gauche. Pour l’essentiel, c’était ne pas croire que déclarer soutenir le camp du bien suffisait à faire le bien. Ça ouvrait la conversation.

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Le caractère morbide de l’incohérence des autres (PIQSOU n°3)

Philosophie, Société Pas de commentaire »

Les PIQSOU 3 : Passantes, passants, en attendant d’achever le récit féerique d’un monde où la sidération fonctionne à l’explosion (car les étoiles jouissent d’explosions solaires), voici une petite considération esthétique et politique. Si les PIQSOU n’y apparaissent pas encore, s’y pointe déjà leur contraire le plus exact, j’ai nommé l’humour. Car une bonne façon de manquer d’humour, c’est de montrer sa supériorité face aux incohérences de l’autre.

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Deux cohérences attrayantes, Fanon et Žižek (PIQSOU n°2)

Philosophie, Société 12 commentaires »

Les PIQSOU 2 : Mes bons amis, voici le second temps du Morbleu promis. Il s’agit d’apprendre à se méfier de la cohérence, et donc de l’intelligence. Très paresseusement, aujourd’hui, je vous propose d’évoquer deux pensées fines, deux auteurs doués, mais aussi deux raisons de se méfier de la cohérence. Grâce au ciel, il s’agit de sujets que je ne maîtrise pas : je vais pouvoir faire vite.

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Prométhée (#pharmacien #bavard)

Politique, Société 20 commentaires »

L’affaire Faust

Depuis quelques temps un bonheur m’accompagne, je deviens contemplatif. Je vois combien l’homme donne ses couleurs à la Terre. L’univers pourrait exister sans nous, mais, quand mes amis et moi fîmes la chenille, je le soupçonne d’avoir été content d’en être – et si je suis Spinoza, il l’était par nous.

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Où l’on découvre (avec impudeur) l’origine de l’autorité

Morblog, Société 6 commentaires »

Ma chère petite,

Michel Serres t’appelle Petite Poucette, et qui t’a connu t’a déjà appelé « Roger », mais une fois, pour rigoler. « Roger de Beauvoir », pourquoi pas ? Hier j’ai eu ton père au téléphone, il a dit des bêtises, et souriait jusqu’aux oreilles. Tu verras, ça lui arrive souvent. Mais là c’était beaucoup. Espérons que cela continue.

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Au jour de tristesse

Morblog, Société 2 commentaires »

Et si demain n’était pas là,
et si de mes actions, de mes tentatives, de mes échecs, plus rien ne restait. Et bien ce serait la vie, où nous nous essayons à la grandeur, tombons dans la paresse, brûlons d’amour. Je ne pourrais plus soutenir mes proches, leur dire que la vie continue, que les joies reviennent, que le monde est beau, que le colibri venu butiner sur ma terrasse était charmant. Adolescent, j’ai trouvé mon épitaphe : « Si je pouvais, je me regretterais » ; charmant épitaphe pour un vieillard en fin de course, un Kantifiant « es ist genug » (c’est assez). Mais si tout cessait demain, il n’y aurait pas grand chose, je crois, que je regretterais, et peut-être quelques-unes que je laisserais (mais Ferré a déjà fait son testament).

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