Articles pour le tag: peine de mort

Considérations sur la peine de mort

Modes d'emploi, Philosophie, Politique, Société Pas de commentaire »

Le pendu« Je suis contre la peine de mort, sauf pour les pédophiles et les terroristes »… N’est-ce pas Pasqua qui avait dit cela en substance? Mais combien d’autres que lui seraient d’accord avec cette affirmation? A fortiori depuis que l’actualité nous ressert ces plats brûlants.

Trois Mille Ans de Civilisation, d’une marche difficile de l’Obscurité vers les Lumières, de la Barbarie vers l’Humanisme, d’efforts difficiles, longs, constants, pour qu’on en arrive à cela1… Comme si la peine de mort pouvait d’une quelconque façon être justifiée!

Ce serait oublier que la justice n’est rien d’autre qu’un calcul consistant à régler et harmoniser les intérêts de trois partis : la victime, le coupable, et la société. Car la balance de la justice n’a pas deux mais trois plateaux. Avec la peine de mort, son équilibre est rompu, ce qui doit faire faire à Beccaria des triples sauts dans sa tombe.

Lire la suite »

Le dogmatisme de la peine de mort

Philosophie, Politique Pas de commentaire »

La guillotine Si on applique le raisonnement de Popper à la justice, on trouve qu’un verdict de cours d’assise doit être falsifiable s’il veut prétendre être « scientifique ». Peut-être Popper a-t-il déjà songé à la question. En tout cas, cela veut dire qu’un verdict ne pourrait être considéré comme indubitablement vrai, être définitif. Ainsi, un verdict ne peut avoir pour conséquence la peine de mort. Si l’on admet une classe non-vide de falsificateurs virtuels du verdict (preuve disculpant l’accusé), il faut prévoir le cas où le verdict pourrait être falsifié ; par conséquent, il faut pouvoir corriger l’erreur et par-là le statut accordé à l’accusé.

Lire la suite »

Platon, Apologie de Socrate, 25d – 27b

Doxographies, Philosophie 9 commentaires »

Socrate Ce texte est issu du dialogue de Platon l’Apologie de Socrate, certainement rédigé entre 390 et 385, et qui relate le procès intenté à Socrate en 399 à Athènes. Socrate avait en effet été cité à comparaître pour plusieurs motifs. Au cours de son procès, il divisa ces accusations en deux : celles portées anciennement contre lui et celles portées récemment. Comme il pensait que les anciennes accusations pouvaient avoir eu une influence plus vigoureuse sur son auditoire en raison de leur durée de pénétration sur les juges, il commença par se défendre de celles-ci en premier.

Lire la suite »