Le pendu« Je suis contre la peine de mort, sauf pour les pédophiles et les terroristes »… N’est-ce pas Pasqua qui avait dit cela en substance? Mais combien d’autres que lui seraient d’accord avec cette affirmation? A fortiori depuis que l’actualité nous ressert ces plats brûlants.

Trois Mille Ans de Civilisation, d’une marche difficile de l’Obscurité vers les Lumières, de la Barbarie vers l’Humanisme, d’efforts difficiles, longs, constants, pour qu’on en arrive à cela1… Comme si la peine de mort pouvait d’une quelconque façon être justifiée!

Ce serait oublier que la justice n’est rien d’autre qu’un calcul consistant à régler et harmoniser les intérêts de trois partis : la victime, le coupable, et la société. Car la balance de la justice n’a pas deux mais trois plateaux. Avec la peine de mort, son équilibre est rompu, ce qui doit faire faire à Beccaria des triples sauts dans sa tombe.

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