Articles pour le tag: Etats-Unis

La mêlée politique (1761 – septembre 1774)

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George Washington Du Nord au Sud, une envie d’indépendance commença à naître. En mai 1764, le Parlement britannique jugea nécessaire d’instaurer une imposition sur les colonies, en particulier sur le vin et le sucre. Il semblait légitime que les colonies payent des impôts puisqu’elles bénéficiaient des services publics. Le 10 mars 1764, George Grenville, qui était le Premier Ministre de l’époque proposa plusieurs impôts directs en plus des impôts indirects déjà en vigueur. Tout cela fut ressenti comme une provocation.

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À Mont-Vernon (1759 – 1763)

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George Washington En mai 1758, il rencontra vers Williamsburg Martha Custis qui n’avait alors que vingt-six ans et l’épousa le 6 janvier 1759. Six mois avant son mariage, Washington fut élu à la Chambre des Bourgeois par le comté de Frederick. En même temps, son beau-père, Mr Curtis, leur avait légué bon nombre de biens. Washington n’eut donc pas le temps de s’ennuyer si l’on peut dire. Il devint ainsi l’un des plus grands planteurs de Virginie. Très vite, il produisit l’un des meilleurs tabacs d’Amérique, qu’il exportait à la barbe des inspecteurs de la couronne britannique. Washington avait une maxime : « Respect, connaissance, maîtrise de soi ; seules ces trois vertus conduisent à l’autorité souveraine. Et, vu que le droit est le droit, se conformer au droit est encore le plus sage, advienne ensuite que pourra (p. 77) ». Mais cela ne l’empêchait pas d’être un « bon vivant ».

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Le colonel Washington (1754 – 1758)

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George WashingtonMais dès le 1er novembre 1753, Dinwiddie avait fait voter à la Chambre des Bourgeois, en même temps qu’une discussion sur l’abolition d’une taxe sur les nouveaux droits, la mobilisation de 200 miliciens pour venir en aide à Washington. Le rapport sur les forces françaises fait par celui-ci lors de son retour début 1754 permit à l’opinion de prendre conscience du danger imminent que leur inaction les faisait courir. C’est pourquoi des volontaires et des crédits affluèrent à Washington.

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Éducation et jeunesse de Washington (1732 – 1753)

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George Washington Le père de George Washington ne lésina pas sur les moyens à employer pour donner à son fils la meilleure éducation possible. Augustin Washington mourut le 12 avril 1743 à 49 ans et laissa son fils George alors âgé d’une douzaine d’années. Son père s’était marié deux fois, et son héritage fut partagé entre les deux enfants de son premier lit et entre les sept enfants de son deuxième lit, dont George était le premier. Le fils aîné, Lawrence, eut le gros de la fortune, au second, Augustin, revint la plupart des fertiles domaines du Westmoreland. Le jeune George fut confié à la tutelle de sa mère qui partagea le reste des biens avec ses quatre frères. Si Lawrence et Augustin partirent finir leurs études en Angleterre, George dut se contenter de l’instruction élémentaire que les magistères virginiens pouvaient lui prodiguer. Il alla à l’école jusqu’à l’age de seize ans et c’est à l’automne 1747 qu’il partit rejoindre son frère Lawrence qui nourrissait une grande affection pour lui, à Mont-Vernon. Il fréquenta également là-bas Lord Fairfax qui lui apprit maintes choses que le commun des virginiens ignoraient : « la scrupuleuse distinction d’un homme respectable et bien né ; l’utilité des livres pour qui s’occupe d’affaires ; la façon de rendre la force bienfaisante, et la richesse généreuse. (…) On prenait (…) une teinture du Vieux Monde. (p. 42). ».

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La Virginie au temps de Washington

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George Washington George Washington étant Virginien, il est normal de trouver en « préambule » une reconstitution du milieu qui l’a vu naître. Wilson commence par brosser rapidement la vie qu’eut Washington. Gentleman né en Virginie, il fut l’un de ceux qui permit aux colonies anglaises d’Amérique de conquérir leur sécurité et leur indépendance. Washington « atteint l’age viril à l’heure des premier remous révolutionnaires ». Il fit la guerre de Sept ans, fut chef de parti à l’age de 44 ans. Les qualités maîtres chez lui étaient la « prévoyance et [l’] autorité ». Washington fut « le premier » de son temps, c’est-à-dire « le premier dans la guerre, le premier dans la paix, le premier dans le coeur de ses concitoyens. (p. 13) ».

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Deux fois hourra pour le colonialisme. Comment l’Occident a triomphé

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Dinesh D’Souza « Quoi qu’il arrive, c’est nous qui

avons la mitrailleuse Maxim, pas eux. »

HILAIRE BELLOC

 

Dans ce chapitre, Dinesh D’Souza entreprend une fois de plus de démonter pièce par pièce les sophismes servant de socle à la haine anti-américaine. Ici, il tend à montrer que, d’après son expérience, son vécu, sa réflexion, le colonialisme ne serait pas une si mauvaise chose que ce que l’on prétend. L’association entre colonialisme et Occident est bien ancrée dans nombre de cerveaux, fruit de l’éducation multiculturaliste qui est communément dispensée. L’idée que l’Occident n’aurait triomphé que grâce au colonialisme, à l’oppression des autres peuples, à l’esclavagisme, est selon D’Souza une idée reçue qu’il prétend ici éliminer.

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Pourquoi tant de haine ? L’Amérique et ses ennemis

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Ayatollah Khomeyni « Le cri qui vient du coeur du croyant

triomphe de tout, même de la Maison-Blanche »

AYATOLLAH KHOMEYNI

D’Souza tente dans ce chapitre d’analyser le pourquoi de la haine anti-américaine. L’auteur commence par expliquer qu’avant le 11 septembre, la vie au Etats-Unis était quelques peu ennuyeuses, si l’on en juge par ce qu’en reflétaient les médias : télé-réalité, problème de la cagnotte de la sécurité sociale, etc.

Puis, l’attentat du World Trade Center vint tout bouleverser. « Depuis Pearl Harbor, rappelle l’auteur, qui avait entraîné les États-Unis dans la Seconde Guerre Mondiale, jamais l’Amérique n’avait été directement attaquée par une puissance étrangère ». Mais ici, il y avait une différence puisque Pearl Harbor se situait à Hawaï et non sur le continent américain. De plus, il s’agissait d’une opération militaire contre l’US Navy. Ici, les terroristes avaient frappé New-York et des civils. Il faudrait remonter à la guerre de Sécession pour compter un aussi grand nombre de victime en un seul jour.

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Une oraison funèbre. Le dilemme de Périclès et le nôtre

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Périclès D’Souza débute son ouvrage par un préambule, commentant l’oraison funèbre que Périclès dut prononcer devant les Athèniens en 430 avant J-C, peu avant le début de la guerre du Péloponnèse. Comme on le sait, l’Athènes de l’époque était une démocratie. Or, Périclès eut la dure tâche de tenter de convaincre les citoyens athèniens de se battre pour cette démocratie, ou plutôt d’après D’Souza de « se battre pour leur pays non pas au nom d’une théorie abstraite, ni même au nom des mythes fondateurs et de la Constitution, mais au nom du genre de société où ils vivent et du style de vie qu’elle permet. »

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Préface de Jean-François Revel à Pourquoi il faut aimer l’Amérique

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Jean-François Revel Revel avertit le lecteur dans sa préface que l’essai qu’il va lire n’est pas simplement une sorte de « pamphlet pro-américain ». Non. En effet, D’Souza est peut-être admiratif de son pays d’adoption. Il n’en reste pas loin qu’il ne perd pas le sens de l’objectivité puisqu’il n’hésite pas à établir certaines critiques lorsque celles-ci se montrent raisonnables – au sens de rationnelles.

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Le Québec libre

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QuébecLe Québec, ancienne colonie française, est aujourd’hui une des 10 provinces du Canada, située au Nord du continent américain. Prisonnier entre l’océan Atlantique, l’Ontario et les États-Unis, le Québec représente le plus grand espace francophone outre-Atlantique. Le climat de cette région est pour tout dire assez rigoureux, bien que nous ne puissions pas en témoigner puisque la date de notre arrivée dans cette contrée ne nous a pas permis de goûter au climat hivernal légendaire et à ses températures.

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