Shrek le Troisième
Samedi, je suis allé voir Shrek le Troisième. Oserais-je t’avouer que je me suis endormi? Cela ne m’était plus arrivé depuis Spiderman et Harry Potter. Ne pas aller au cinéma après un repas chargé. Ou alors aller voir un film intéressant.
Je suis dur avec Shrek. En fait, j’aime bien ce petit être vert. Il est amusant. Ici, il est confronté à la problématique de la paternité et de l’exercice du pouvoir. En somme, Shrek aurait pu être un personnage de Sophocle. Mais ici on ne pleure pas, on rit. Bien que le filon commence à s’épuiser, car après avoir revisité tous nos mythes contemporains (à quand un Shrek ne ciblant plus Grimm ou Peyrault mais Homére ou Euripide? ça existe déjà…), la surprise commence à faire défaut.
En revanche, l’âne ne m’amuse plus. Il faut dire que l’âne, c’est Eddie Murphy. Pour les Américains. En France, c’est sa doublure : Med Hondo. L’effet comique a du subir le « jet lag » en franchissant l’Atlantique : il endort. (je suis dur tout de même…). Du coup, lorsque l’âne et le chat échangent leurs âmes, ce n’est pas si drôle que ça (n’oublions pas que c’est un film pour les moins de 10 ans, et que, contrairement à ce que certains disent, je n’ai plus cet âge :-))
En somme, c’est « Lost in translation ». À ce propos, penser à fusiller le BTS action-co qui fut chargé d’écrire les slogans des Simpsons sur les verres du Quick. Bart dit « roulez jaunesse » et Homer « pas de cata aujourd’hui ». Atterrant. Boycottons le Giant.
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