Avant d’être président des États-Unis, Woodrow Wilson fut avant tout un professeur d’histoire spécialisé dans l’étude du droit politique et de la constitution américaine. L’ouvrage qu’il nous signe ici fut publié bien avant le destin qu’il devait avoir. Cet ouvrage n’est pas a proprement parler un livre d’histoire, du moins dans le sens scientifique. En effet, Wilson ne cite presque jamais ses sources, ne donnent pas beaucoup d’informations sur les dates, etc. C’est avant tout une biographie visant à faire pénétrer au lecteur le caractère exceptionnel de ce grand homme d’Etat que fut George Washington. L’ouvrage est préfacé par Charles Cestre, professeur à la Sorbonne, et est annoté par Georges Roth. Wilson structura son essai en 10 chapitres, dont voici ici une synthèse des 5 premiers.

  1. La Virginie au temps de Washington
  2. Éducation et jeunesse de Washington (1732 – 1753)
  3. Le colonel Washington (1754 – 1758)
  4. À Mont-Vernon (1759 – 1763)
  5. La mêlée politique (1761 – septembre 1774)

George Washington En mai 1758, il rencontra vers Williamsburg Martha Custis qui n’avait alors que vingt-six ans et l’épousa le 6 janvier 1759. Six mois avant son mariage, Washington fut élu à la Chambre des Bourgeois par le comté de Frederick. En même temps, son beau-père, Mr Curtis, leur avait légué bon nombre de biens. Washington n’eut donc pas le temps de s’ennuyer si l’on peut dire. Il devint ainsi l’un des plus grands planteurs de Virginie. Très vite, il produisit l’un des meilleurs tabacs d’Amérique, qu’il exportait à la barbe des inspecteurs de la couronne britannique. Washington avait une maxime : « Respect, connaissance, maîtrise de soi ; seules ces trois vertus conduisent à l’autorité souveraine. Et, vu que le droit est le droit, se conformer au droit est encore le plus sage, advienne ensuite que pourra (p. 77) ». Mais cela ne l’empêchait pas d’être un « bon vivant ».

Durant ces cinq années que Washington passa à Mont Vernon, en même temps que la présence française était circoncise, la métropole avait adopté une série de mesure qui provoquèrent « l’émoi des colonies (p. 79) ». La victoire sans appel face aux Français développa le sentiment d’indépendance des colonies vis-à-vis de la métropole. En quelques années, les colons « avaient perdu tout à la fois la crainte des Français et le respect de l’Angleterre (p. 80) ».

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