Il nous faut de l’exercice. Or un objet exerce en attendant de réfléchir au nécessaire, et entretient les disputes comme si l’affaire était d’importance. Cet objet, occasion d’une lutte sans merci entres les esprits nus, c’est l’art. Les cons s’y fâchent, les Latins s’y amusent, les Allemands s’y éduquaient. Tout me va. Voilà pourquoi, par pur plaisir de la dispute (davantage que par volonté de vous révéler les beautés cachées du monde et de l’esprit humain)[1], je vous invite à causer un peu d’Intersellar, de Christopher Nolan. Lire la suite »