Le père de George Washington ne lésina pas sur les moyens à employer pour donner à son fils la meilleure éducation possible. Augustin Washington mourut le 12 avril 1743 à 49 ans et laissa son fils George alors âgé d’une douzaine d’années. Son père s’était marié deux fois, et son héritage fut partagé entre les deux enfants de son premier lit et entre les sept enfants de son deuxième lit, dont George était le premier. Le fils aîné, Lawrence, eut le gros de la fortune, au second, Augustin, revint la plupart des fertiles domaines du Westmoreland. Le jeune George fut confié à la tutelle de sa mère qui partagea le reste des biens avec ses quatre frères. Si Lawrence et Augustin partirent finir leurs études en Angleterre, George dut se contenter de l’instruction élémentaire que les magistères virginiens pouvaient lui prodiguer. Il alla à l’école jusqu’à l’age de seize ans et c’est à l’automne 1747 qu’il partit rejoindre son frère Lawrence qui nourrissait une grande affection pour lui, à Mont-Vernon. Il fréquenta également là-bas Lord Fairfax qui lui apprit maintes choses que le commun des virginiens ignoraient : « la scrupuleuse distinction d’un homme respectable et bien né ; l’utilité des livres pour qui s’occupe d’affaires ; la façon de rendre la force bienfaisante, et la richesse généreuse. (…) On prenait (…) une teinture du Vieux Monde. (p. 42). ».
George Washington étant Virginien, il est normal de trouver en « préambule » une reconstitution du milieu qui l’a vu naître. Wilson commence par brosser rapidement la vie qu’eut Washington. Gentleman né en Virginie, il fut l’un de ceux qui permit aux colonies anglaises d’Amérique de conquérir leur sécurité et leur indépendance. Washington « atteint l’age viril à l’heure des premier remous révolutionnaires ». Il fit la guerre de Sept ans, fut chef de parti à l’age de 44 ans. Les qualités maîtres chez lui étaient la « prévoyance et [l’] autorité ». Washington fut « le premier » de son temps, c’est-à-dire « le premier dans la guerre, le premier dans la paix, le premier dans le coeur de ses concitoyens. (p. 13) ».
Etienne Klein, Le TEMPS existe-t-il ?
Sciences & techniques, Doxographies, Philosophie 13 commentaires »Etienne Klein est docteur en philosophie mais également physicien. Son sujet de prédilection est le temps. Il travaille au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) mais enseigne également à l’Ecole centrale de Paris.
Deux fois hourra pour le colonialisme. Comment l’Occident a triomphé
Doxographies, Politique Aucun commentaire » « Quoi qu’il arrive, c’est nous qui
avons la mitrailleuse Maxim, pas eux. »
HILAIRE BELLOC
Dans ce chapitre, Dinesh D’Souza entreprend une fois de plus de démonter pièce par pièce les sophismes servant de socle à la haine anti-américaine. Ici, il tend à montrer que, d’après son expérience, son vécu, sa réflexion, le colonialisme ne serait pas une si mauvaise chose que ce que l’on prétend. L’association entre colonialisme et Occident est bien ancrée dans nombre de cerveaux, fruit de l’éducation multiculturaliste qui est communément dispensée. L’idée que l’Occident n’aurait triomphé que grâce au colonialisme, à l’oppression des autres peuples, à l’esclavagisme, est selon D’Souza une idée reçue qu’il prétend ici éliminer.
« Le cri qui vient du coeur du croyant
triomphe de tout, même de la Maison-Blanche »
AYATOLLAH KHOMEYNI
D’Souza tente dans ce chapitre d’analyser le pourquoi de la haine anti-américaine. L’auteur commence par expliquer qu’avant le 11 septembre, la vie au Etats-Unis était quelques peu ennuyeuses, si l’on en juge par ce qu’en reflétaient les médias : télé-réalité, problème de la cagnotte de la sécurité sociale, etc.
Puis, l’attentat du World Trade Center vint tout bouleverser. « Depuis Pearl Harbor, rappelle l’auteur, qui avait entraîné les États-Unis dans la Seconde Guerre Mondiale, jamais l’Amérique n’avait été directement attaquée par une puissance étrangère ». Mais ici, il y avait une différence puisque Pearl Harbor se situait à Hawaï et non sur le continent américain. De plus, il s’agissait d’une opération militaire contre l’US Navy. Ici, les terroristes avaient frappé New-York et des civils. Il faudrait remonter à la guerre de Sécession pour compter un aussi grand nombre de victime en un seul jour.
Une oraison funèbre. Le dilemme de Périclès et le nôtre
Doxographies, Histoire, Politique Aucun commentaire » D’Souza débute son ouvrage par un préambule, commentant l’oraison funèbre que Périclès dut prononcer devant les Athèniens en 430 avant J-C, peu avant le début de la guerre du Péloponnèse. Comme on le sait, l’Athènes de l’époque était une démocratie. Or, Périclès eut la dure tâche de tenter de convaincre les citoyens athèniens de se battre pour cette démocratie, ou plutôt d’après D’Souza de « se battre pour leur pays non pas au nom d’une théorie abstraite, ni même au nom des mythes fondateurs et de la Constitution, mais au nom du genre de société où ils vivent et du style de vie qu’elle permet. »
Préface de Jean-François Revel à Pourquoi il faut aimer l’Amérique
Doxographies, Politique 5 commentaires » Revel avertit le lecteur dans sa préface que l’essai qu’il va lire n’est pas simplement une sorte de « pamphlet pro-américain ». Non. En effet, D’Souza est peut-être admiratif de son pays d’adoption. Il n’en reste pas loin qu’il ne perd pas le sens de l’objectivité puisqu’il n’hésite pas à établir certaines critiques lorsque celles-ci se montrent raisonnables – au sens de rationnelles.
Albert Jacquard est un éminent scientifique, déjà auteur de livres remarqués auprès du grand public, comme Petite philosophie à l’usage des non-philosophes, etc. L’ouvrage qu’il signe ici est très polémiste. En effet, de culture catholique, Albert Jacquard nous dit qu’il « a toujours cru ce qu’on lui disait », et qu’il entend maintenant faire dialoguer le scientifique qu’il est aujourd’hui avec l’enfant qu’il était hier.
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran fait partie de ce que l’auteur, Eric-Emmanuel Schmitt, a appelé « Le cycle de l’invisible », un ensemble de roman, ou plutôt de nouvelles, parmi lesquelles Monsieur Ibrahim occupe la 2ème place, après Milarepa, publié en 1997, avant Oscar et la Dame Rose, publié en 2002, L’enfant de Noé, publié en 2004 s’occupant d’achever ce cycle.
Monsieur Ibrahim est court, écrit à la première personne par Momo, diminutif d’abord de Moïse, puis de Mohammed, dont la vie va être chamboulée par sa rencontre avec Monsieur Ibrahim.