Votez Jacques Cheminade, le candidat du sursaut !
Aujourd’hui, dimanche 1er avril 2012, nous sommes à 21 jours du premier tour des élections présidentielles. Grande échéance : le moment pour le peuple français de se réunir et d’exprimer à l’unisson par sa volonté générale le choix du candidat qu’il veut voir succéder à Nicolas Sarkozy. Grande responsabilité pour chacun d’entre nous : voter est un droit, mais aussi un devoir, a fortiori en ces temps troublés où nous nous devons d’opter pour des représentants fiables, aptes, compétents. Ne fuyons pas devant cette tâche : occupons-nous de politique, si nous ne voulons pas que la politique s’occupe de nous. Morbleu !, après avoir beaucoup hésité, après s’être longtemps contenté d’un confortable apolitisme, après s’être trop complu du « mol oreiller » du scepticisme politique, décide de s’engager, de se lancer dans la bataille de la campagne. Morbleu ! tient aujourd’hui à annoncer son ralliement et son soutient au seul homme capable de relever le défi, de relever la France, de changer le monde et l’univers : Jacques Cheminade.
Bien sûr, on les entend, ceux qui ricanent à l’endroit du candidat de « Solidarité et Progrès ». Nous les voyons, ceux qui condamnerons Morbleu ! pour cet engagement. Libre à eux : leur réaction est même nécessaire. Le courage et l’audace ne peuvent naître que face à l’adversité. Jacques Cheminade est cette falaise politique contre laquelle viennent se rompre avec fracas les flots enragés des railleries et opprobres des opposants mesquins.
Ainsi, Morbleu ! ne reculera pas. Le regard droit, marchant vers l’avenir, nous nous faisons même prosélytes. Convaincre et même persuader nos lecteurs et l’humanité entière que l’intérêt du monde bien compris ne peut que faire se diriger la main de chacun vers les bulletins portant le nom de « Jacques Cheminade », si l’on ne veut pas que les urnes de la démocratie soient les urnes funéraires de la civilisation.
Quelles raisons ? Quelle motivations ? Quelles justifications ?
Tout d’abord, Jacques Cheminade est le candidat du positivisme. Il est désormais connu que Morbleu ! est résolument positiviste : hier, c’était en réhabilitant dans les smartphones le calendrier positiviste d’Auguste Comte ; aujourd’hui, c’est en soutenant Jacques Cheminade, le candidat du progrès, le seul candidat à ne pas avoir peur du nucléaire, à proposer un programme ambitieux d’exploration spatiale, à poser comme nécessaire de « raccourcir la durée des trajets Terre-Mars et au-delà ».
Jacques Cheminade, candidat de la science, est aussi le candidat de la critique. Certains condamnent son côté conspirationniste ; c’est avoir mal compris ce dont il était question. Nous-mêmes, il y a quelques mois de cela, avons mis en garde contre le conspirationnisme ; force est de constater que, malgré les apparences, Jacques Cheminade ne tombe pas sous le coup de nos remarques. Son usage du complot est heuristique, modéré, critique, régulateur, et vise à permettre une appréhension du monde unifiée, sans pour autant tomber dans l’écueil du dieudonnisme ou du soralisme.
Jacques Cheminade est surtout le candidat du retour à la sapience. Le candidat du retour à Rabelais, cet auteur refoulé, ignoré, marginalisé, dont la culture française et européenne s’est progressivement éloignée, jusqu’à se perdre elle-même. Le grand philosophe lyonnais Bruno Pinchard œuvre depuis des années à sa réhabilitation :
La culture française doit en finir avec l’austérité du scepticisme de Montaigne et renouer avec l’hédonisme pantagruélique ! Un vœux pieux ? Impossible, impensable pour les autres candidats ; Jacques Cheminade, en soutenant Rabelais, fait dissidence avec son époque comme jadis Rabelais avec la sienne.
Enfin, Jacques Cheminade est le rempart contre le totalitarisme. On l’a condamné pour n’avoir justement pas condamné le détournement par son inspirateur américain de la photo de Barack Obama le présentant avec la moustache du Führer. Foudres de la bien-pensance ! Tonnerres de la pensée unique ! Peut-on blâmer Jacques Cheminade ? Le parallèle Obama/Hitler, qu’à partir des cendres de la politique démocrate américaine pourrait bien germer le totalitarisme le plus abject est-il à ce point inconcevable ? Le grand économiste Friedrich von Hayek ne soutenait-il pas une idée semblable dans son livre immortel La route de la servitude, montrant que les bonnes intentions les plus louables de certains démocrates peuvent enfanter les projets les plus sombres ?
Lectrices, Lecteurs, Morbleu ! ne vous a encore jamais trahi et ne vous trahira jamais. Morbleu ! a toujours eu le regard tranchant et regardera toujours le monde avec acuité. Morbleu ! a tout le temps su prendre le bon parti et a tout le temps évité les impasses. Pour le monde de demain, pour la France de demain, pour tous les enfants du futur, Morbleu ! vote et votera Jacques Cheminade. Votez Jacques Cheminade !
Le Sursaut
[amtap book:isbn=2296560172]
1 avril 2012 à 12:15 Luccio[Citer] [Répondre]
Oscar, tu dis bien — et il était temps que quelqu’un le dise.
J’en profite pour rappeler un point qui m’apparaît essentiel dans la pensée de Cheminade, et que tu évoques via Rabelais. Cheminade le précise quand il évoque Schiller.
Schiller a su penser l’idéal d’une éducation esthétique (Lettres sur l’éducation esthétique). En effet, comme le rappelle notre candidat — comme je suis heureux que nos suffrages se rejoignent sans discussion préalable — il faut penser un rapport à l’art qui ne soit pas celui du consumérisme, qui ne soit pas celui de la pop-music, mise en avant par un Occident qui a trahi Schiller. Il faut offrir le grand art au peuple, comme on lui offre de grands projets d’union (telle la conquête spatiale).
Voilà l’art : le beau dans toute sa complexité et tout son vécu mis au service de l’éducation à la liberté (à opposer au soi-disant beau des modernes, constricteur et cartésien, produit par un théâtre racinien figé ou maniéré). Voilà ce que proposait Schiller : pas question d’être à la hauteur de la liberté sans une éducation esthétique. Certes de tristes sires ont tendance à dire que l’art est plus qu’un rapport à la morale (car même naturelle et non partisane, la morale resterait la morale — on peut penser à O. Wilde, voire à J. W. Goethe qui eu l’audace de dire à Schiller que ce genre de propos sur l’art n’en livrait pas la portée réelle), mais il ne faut pas se voiler la face et dévoiler ce qui doit l’être.