Masturbation et contrôle social
Dans Le sexe en solitaire : Contribution à l’Histoire culturelle de la sexualité, Thomas Laqueur se pose la question de la masturbation, et notamment celle-ci : pourquoi a-t-on considéré, à un moment donné, que ça rendait sourd ? Entendons : pourquoi a-t-on tout fait, à un moment historique bien précis, pour considérer la masturbation comme une déviance, comme un fléau, comme quelque chose immanquablement corrélé à la folie, à la maladie, voire à la délinquance ?
L’une des idées défendues pour rendre compte de cette obsession anti-masturbatrice, qui nait au XVIIIe siècle et s’épanouit au XIXe siècle, qui, entre autres, attachait les mains des enfants pour qu’ils ne puissent pas faire des choses trop honteuses la nuit, est que l’onanisme, en tant que plaisir solitaire, permet d’échapper au contrôle social.
Touche-toi, caresse-toi, et tu peux te donner du plaisir sans que personne ne le voit. Tu deviens autonome, auto-suffisant, indépendant quant à ta sexualité. Cela aurait déplu à une société qui au contraire cherchait à resserrer l’étau autour des subjectivités. À l’heure où les sociétés disciplinaires se convertissaient au panoptisme, la masturbation permettait aux individus de se soustraire au contrôle (en premier lieu visuel, mais aussi scientifique et éthique) de la sexualité : celle exercée par l’Église, par les médecins, par la société.
D’où l’invention de tout un tas de mythes pseudo-scientifiques pour dissuader les adolescent-e-s de glisser leurs mains dans leurs culottes : la surdité, l’hygiène, la perte de tonus, d’énergie (il y a un texte de Kant amusant et symptomatique à ce sujet). De mythes théologiques : que le petit Jésus te voit même quand personne ne te voit, et qu’il n’est pas du tout content lorsque tu utilises ta sainte semence pour autre chose que de te reproduire. De mythes éthico-politiquo-moraux : que c’est à la fois contre-nature et contre-culture. D’appareils contraignant mécaniquement les individus dans leur corps : attachement des mains, camisoles de force, ceintures de chasteté tant féminines que masculines, mais aussi excision et circoncision dans certains cas. De dispositifs détournant les individus de cette odieuse pratique en incitant à en pratiquer d’autres : dixit Pierre de Coubertin lui-même, le sport, solution à la branlette préférable à cette autre qu’est la guerre ; mais également peut-être la psychanalyse.
La masturbation empêcherait que la société puisse contrôler finement les individus, et, partant, c’est pourquoi il faudrait l’interdire. Dans tout masturbateur se cache un rebelle potentiel. Interrogeons-nous sur le sens contemporain du mot « branleur » : un branleur est quelqu’un qui ne fait rien, au mieux un oisif, un paresseux, un fainéant, au pire un déviant, un rebut de la société, quelqu’un empêchant les choses de fonctionner comme elles le devraient. En ce sens, les obsessions anti-masturbatrices participeraient à ces tactiques permettant de mettre les individus au travail. Voir par ailleurs : L’open space et le panoptique, le pouvoir et le travail, « Just do It! » Comment Nike a changé ma vie, Michel Foucault, Naissance de la biopolitique, Le télétravail, stade suprême du capitalisme.
Pourtant, et c’est-là mon problème avec le texte de Laqueur – mais sans doute devrais-je finir de le lire plutôt que de parler comme un cuistre, car peut-être anticipe-t-il cette objection -, plus je la considère, et plus j’ai le sentiment que la masturbation, si on l’autorise, si on la développe, si on l’organise, peut constituer au contraire un moyen de contrôle social très efficace.
La masturbation permet en effet une sexualité intime, qui fait l’économie de l’intersubjectivité. « Plaisir artificiel », d’après Rousseau elle peut parfois être préférée à la sexualité « classique ». Plus besoin dès lors d’une organisation sociale de la sexualité. Toute cette population organisant la prostitution n’est par suite plus nécessaire : pourquoi des prostitué-e-s pour se soulager alors que l’on peut le faire soi-même ?
La prostitution se transforme alors en pornographie. Étymologiquement, « pornographie » signifie « écrit sur la prostitution » : il s’agit d’un dérivé, quelque chose qui permet d’en réaliser la fonction indirectement, de manière immatérielle. La plupart des avantages sans la plupart des inconvénients. Une forme modifiée : autant de différences entre la pornographie (contemporaine, qui revêt avant tout la forme du film, et plus celle de l’écrit, comme avec Sade ou Sacher Masoch) et la prostitution qu’entre le cinéma et le théâtre.
Adroitement conjointe à la pornographie, la masturbation conduit à une sexualité qui ne sort plus de chez elle, où la sexualité des individus n’est plus fixée ni au bordel, ni dans les camionnettes, ni dans les bois, ni dans le lit conjugal, mais chez eux. Avec l’Internet, il n’est même plus besoin d’aller au sex shop ou dans les raillons du fond cachés derrière les sombres rideaux des video clubs pour louer un DVD. Vous pouvez les télécharger d’un clic, et d’un autre clic vous faire livrer par pli discret en 48H vibromasseurs, poupées gonflables et autres sex toys.
Une sexualité ainsi organisée devrait aboutir à une baisse tendancielle des rapports sexuels intersubjectifs, tant choisis (dans un cadre légal : mariages, etc.) que subis (viols). Elle permet d’éviter le contact en chair et en os, comme dirait Husserl : l’intersubjectivité pourrait toujours exister, mais sans rapport charnel direct. Il y aurait toujours au moins une médiation : une webcam, un chat dans le cas de l’Internet.
Lorsque la masturbation est permise, en vidant le corps et l’esprit de ses humeurs, elle assagit l’individu. Trois voies, nous dit Coubertin, pour éviter la crise d’adolescence : l’amour, la guerre, le sport. Opter pour la solution de l’amour, mais un amour pornographique et masturbatoire, permet de vider les individus et ainsi de les tenir tranquilles avec un moindre coût social.
Un tel agencement de la sexualité paraît se développer aujourd’hui. Mais si autoriser la masturbation et la laisser s’organiser ainsi paraît si efficace, pourquoi fut-elle brimée, et n’est-ce qu’aujourd’hui qu’elle apparaît ? Pourquoi la société s’est-elle si longtemps interdit un tel mécanisme de contrôle ?
Peut-être parce que les objectifs étaient différents. L’interdiction de la masturbation au XVIIIe et XIXe siècle avait pour importante conséquence de ne produire une sexualité qui ne soit qu’intersubjective : viols, mais aussi mariages. Elle permettait ainsi une production de naissances, de population, nécessaire à une société qui avait besoin de main d’œuvre. Aujourd’hui, la production de naissance paraît être un objectif de deuxième ordre : en témoigne l’IVG et la contraception qui, tant bien que mal, s’est imposée comme une évidence.
À des objectifs différents, un positionnement sur la sexualité et la masturbation différent. Pro-masturbation et anti-masturbation correspondent à des arts de gouverner la sexualité différents. L’interdit correspond plus, globalement, à une anatomo-politique qui s’empare directement des corps pour les contraindre. L’autorisation, à une bio-politique qui n’agit non plus directement sur les corps pour gouverner les âmes, mais sur ce qu’ils consomment : nourriture, habitation, pornographie. Désormais, il semble qu’on n’agit plus sur la sexualité en attachant les mains des enfants et en enfermant les adultes dans des asiles, mais en organisant ce que les populations consomment.
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20 mars 2010 à 18:53 Luccio[Citer] [Répondre]
Je sens que je vais décevoir, mais quel est la référence au texte kantien (ça pourrait être le §7 de la doctrine de la vertu, mais je pense que le cadre est plus large) (je pourrais aussi le lire dans Botul, mais je l’ai offert il y a quelque mois en Allemagne à un argentin francophone)
21 mars 2010 à 10:28 Gnouros[Citer] [Répondre]
Je pensais à la fin des Réflexions sur l’éducation, le texte le plus kantien de Kant.
21 mars 2010 à 12:47 Luccio[Citer] [Répondre]
En effet, mais plus savoureux est l’aspect dolto de Kant !
« Dans l’éducation de notre temps on admet à juste titre qu’il faut parler de ces choses [du sexe, mais en fait de la reproduction] avec l’adolescent sans détour, clairement et précisément. C’est évidemment un point délicat, puisqu’on ne consent pas volontiers à en faire l’objet d’un entretien public. Mais tout sera cependant bien fait, si l’on parle des choses d’une manière digne et sérieusement et si l’on pénètre les penchants de l’adolescent »
Ce passage pourrait être un préliminaire à plein de discours, rigolo qu’il soit suivi d’une invitation à démontrer la nuisance de l’onanisme.
13 avril 2010 à 21:44 une femme?[Citer] [Répondre]
Très cher Monsieur Gnouros (vous verrez par la suite combien et pourquoi il m’importe de vous appeler Monsieur),
Permettez-moi d’émettre quelques réserves quant à la pertinence de vos analyses. Je pourrais sans peine leur accorder un certain crédit, mais il me semble cependant que leur extension (qui parce qu’elle n’est pas spécifiée me fait naïvement penser qu’elle concerne tous les hommes, et donc les femmes aussi), mériterait d’être revue à la baisse. En d’autres termes, vous proposez une analyse fort plausible des enjeux politiques de la masturbation masculines, mais elle ne colle pas avec la masturbation féminine, et ce pour au moins 2 raisons.
1) Son histoire et sa réalité sont méconnues, et vous n’êtes pas le premier à tomber dans le piège de parler de LA masturbation en général en lieu et place de la masturbation masculine.
2) Comme elle a toujours été tue, et par là-même ni condamnée ni valorisée socialement (aussi bien par les hommes que par les femmes), elle ne peut en aucun cas faire l’objet d’un pouvoir anatomo-politique ou encore bio-politique.
Vous m’objecterez certainement:
Premièrement que les culottes de chasteté, et ben c’était pas pour les chiens. Pour autant, il ne me semble pas que ça directement ait à voir avec la masturbation. (Je renoncerais sans peine à la réponse à cette objection si l’un de nous croise par hasard une thèse d’histoire médiévale sérieuse qui démontre que la réelle fonction des culottes de chasteté était d’empêcher les femmes de se masturber).
Deuxièmement que Carrie et ses copines, et ben elles en parlent ouvertement, et qu’à cause d’elles et des méchants producteurs capitalistes de séries télé, les femmes s’aliènent tout autant que les hommes en achetant des sex-toys comme leurs ainées ont acheté des tupperware. Je vous répondrais que je ne suis pas si naïve, que je connais l’existence de ces réunions sex-toys, et j’ajouterais même que les femmes consomment elles-aussi du porno. Pour autant, je suis persuadée que ces phénomènes non seulement n’ont pas autant d’ampleur que la consommation masculine de porno, mais aussi et surtout que quand bien même ils seraient de la même ampleur, ils ne seraient ni si débattus, ni si condamnés par certains moralistes, ni si utilisés par les publicitaires, ni si pris au sérieux. La preuve, il restent indignes d’intérêt et ininterrogés par des philosophes brillants vaguement sociologisants…
Au regard de ces faits, 2 possibilités s’offrent à nous:
1) Soit on reste dans le même cadre conceptuel et on revoit à la baisse nos exigences de départ et on dit explicitement qu’on parle là UNIQUEMENT de la masturbation masculine. Et en conséquence de cela:
A. SOIT on se résout comme tout le monde (et les femmes les premières) à ne rien dire de la masturbation féminine, non pas parce que cela nous met mal à l’aise (enfin j’ose espérer…) mais parce que ça ne rentre pas dans le cadre.
B. SOIT on est obligé d’en conclure que la sexualité intime des femmes est quelque chose qui échappe à toute espèce de contrôle des corps, ce qui, pour un foucaldien convaincu aussi bien que pour quiconque un tant soit peu lucide quant aux enjeux politiques de la question de « la place des femmes » dans nos sociétés, semble assez peu probable.
2)Soit on accepte humblement que les cadres conceptuels que l’on s’est donné ne sont pertinents que jusqu’au jour où ils ne permettent plus de rendre intelligibles des fait « inédits ». Notez Monsieur ici que j’applique le principe de charité à votre égard en ne sous-entendant ni que vos analyses sont déterminées par une quelconque idéologie pseudo universaliste qui par exemple tendrait à identifier l’universel au masculin, ni que que vous avez volontairement tu des faits connus de certains dans le seul but d’asseoir encore un peu plus le pouvoir explicatif de votre cadre conceptuel, ni que vous avez tout bonnement la flemme de vous atteler à la lourde tâche de réformer ou d’affiner ce-dernier.
Je crois pourtant que nous devons nous y atteler, l’enjeu étant de réussir de proposer des analyses qui remplissent la condition suivante:
Pouvoir rendre compte du contrôle politique, institutionnel et social qui pèse sur la sexualité des hommes aussi bien que sur celle des femmes. Je suis PERSUADEE que les femmes n’y échappent pas, et qu’il serait erroné de croire que le tabou qui protège la masturbation féminine n’est même pas un colosse aux pieds d’argile, mais bien un chien de garde enragé qui effraie aussi bien les passants que ses maîtresses.
Je crois fermement que la « révolution » ou « libération » sexuelle n’étaient qu’illusion, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Elles ne nous proposaient qu’une autre forme d’aliénation, bien que plus subtile et par là-même plus difficile à modéliser dans un quelconque cadre conceptuel. Et en cela Monsieur, je partage nombre de vos conclusions. Je pense aussi, comme tout partisan du déterminisme, qu’il est de notre devoir de le connaître,et ce dans le but de le dénoncer et de le combattre.
Comme je fais pleinement confiance à votre jugement, brillant Monsieur comme vous êtes, je vous demande donc de ne pas oublier les femmes et de les emmener dans vos analyses, quitte à ce que vous oblige parfois à revoir les prédicats qui vous guident.
Bien respectueusement,
Madame
13 avril 2010 à 22:01 une femme?[Citer] [Répondre]
En fait j’avais pas relu, et ma coloc m’a dit qu’à un endroit c’était carrément incompréhensible. Et pis tant pis pour les fautes d’orthographe, on dira que c’est mon côté subversif (spéciale dédicace à Luccio). Alors une petite correction pour le passage avec le colosse aux pieds d’argile:
Je suis PERSUADEE que les femmes n’y échappent pas, que le tabou qui protège la masturbation féminine n’est pas seulement un colosse aux pieds d’argile, mais bien un chien de garde enragé qui effraie aussi bien les passants que ses maîtresses.
15 avril 2010 à 12:11 Luccio[Citer] [Répondre]
– Soit Oscar est dans le vrai, mais en partie seulement, en ce qui concerne les hommes
– Soit Oscar est dans le vrai en tout, en partant du principe qu’homme et femmes se ressemblent
– Soit Oscar est dans le faux, parce qu’hommes et femmes sont différents (ça ne sonne pas très Gender Studies friendly mais ça parle en grands nombres), bien que leur contrôle respectif forment un seul et même objet d’étude : le contrôle de la sexualité.
Si on pense en terme de contrôle politique, l’objection (telle que j’essaye de la résumer ici) sonne juste.
Mais qu’en est-il si on sort de ce contrôle, si le modèle du biopolitique n’est pas le politique mais le pouvoir éclaté et pas forcément réfléchi (une sorte de facisme éclaté et en autogestion) ? Alors :
Ou les hommes et les femmes sont pareils et on tente de grandes généralités, en supposant peut-être qu’il y a une différence de degré pour des raisons qui sortent du cadre d’étude du contrôle (ce que me semble faire Gnouros).
Ou, qu’on accepte cette hypothèse ou non, on veut changer le cadre d’étude, résister. Mais on n’est plus dans l’analyse foucaldienne, qui est comme neutre en soi (http://www.morbleu.com/une-sociologie-foucaldienne-est-elle-possible/). Alors on peut avoir peur que les femmes soient oubliées comme objet et qu’on perde en efficacité, et même au préalable en analyse (ce que me semble faire une femme?).
Ou les hommes et les femmes sont différents et on n’a pas à s’imposer une étude qui doive les penser sous les mêmes concepts. Sans pour autant refuser toute convergence des deux contrôles, il ne faut peut-être pas hypostasier un contrôle de sexualité-essence derrière les différents objets contrôlés.
L’enjeu tel que tu le présentes ne me semble pas évident, et peut-être un peu trop sûr de lui pour un enjeu censé inaugurer un discours critique. Mais je dois surtout avouer que je ne connais ces questions que de loin. Je regrette en outre ce long commentaire : j’ai écrit tantôt plus court et plus synthétique, mais la formulation fut une simple éloise dans ma vie, un coup de génie désormais derrière (que je peux d’autant plus regretter qu’il n’est plus propre à une évaluation). Disons que je joue à être l’occasion d’un ricochet, féminin, gnourosien ou autre.
19 avril 2010 à 16:03 Gnouros[Citer] [Répondre]
Il me semble que l’analyse parle davantage d’un certain type de comportement masturbatoire pouvant être adopté ou non (qui peut être pratiquée ou non par tel ou tel individu de tel ou tel genre), que de la masturbation en générale (point de vue qui voudrait que tous, sans exception et sans égard à son genre, pratiquent et vivent leur sexualité sur un même mode identiquement même, sans aucune variation).
Le texte devrait être plus clair sur ce point. Car sans ça, il peut en effet conduire à certaines confusions, comme celle laissant supposer qu’il ne peut-être que le fait d’un mâle arrogant et dominateur aux tendances universalistes et fascisantes, pour lequel la masturbation féminine restera à jamais mystique : quelque chose qui, pour le dire comme Wittgenstein, se montre plus qui ne se dit.
Je pense que l’analyse doit certainement valoir pour certaines femmes. De la même manière qu’elle ne vaut QUE pour certains hommes. Car accuser cette analyse de ne traiter que du cas masculin, n’est-ce pas en effet également préjuger de la sexualité de l’ensemble des mâles dans une impulsion tout aussi arrogante, universaliste et fascisante en la réduisant au comportement qui est décrit ? Il se peut effectivement que certains d’entre eux ne se reconnaissent pas dans cette description et se sentent outrageusement offensés d’être réduits à des masturbateurs pornophiles et polymorphes.
20 avril 2010 à 20:42 Luccio[Citer] [Répondre]
N’empêche que vous, les postmodernes et autres adeptes des gender studies, vous ne respectez rien ! Définir la sexualité par un comportement, Mais quelle idée.
21 avril 2010 à 10:37 Oscar Gnouros[Citer] [Répondre]
Je répondrai comme Botul dans La métaphysique du mou :
2 mai 2010 à 18:50 Luccio[Citer] [Répondre]
Yo !!
Je ne sais pas trop où le déclarer, donc je vais le faire ici où y’a un début de velléités féministes, qu’il faudra couper à la racine : des femmes dans le lectorat, et pourquoi pas un jour dans le comité de rédaction ? Bref, ce vendredi j’ai lu ceci : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=DIO_225_0139
Ben c’était rigolo.
18 novembre 2011 à
[…] position de Dieu jugeur, qui inconsciemment sanglote d’éprouver tant de plaisir à regarder, avec sa main posée là où l’on devine. _______________________ [1] L’accent circonflexe fait toute la différence entre le piscare […]