Michel Foucault

7 novembre 2008, 9:39
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Éclaireur rallumant les Lumières, et ouvrant de nouvelles voies.

7 réponses à “Michel Foucault”

  • 1
    Abbé Augustin FOKAM dit:

    La vraie parole, brille, scintille dans le silence du cœur ou de l’âme dans une suavité et une simplicité inhérentes en elle-même. Elle exige d’être dite dans sa propre lumière avec les mots qu’elle engendre elle-même, mais pas à la manière des poètes de l’obscur. Ces mots ne se fabriquent pas comme nous le faisons tous les jours, elle les engendre et les couche dans sa propre clarté. Ils ne sont pas inspirés par la Muse, le démon du verbiage, mais portés par l’Esprit. Il y a le démon des philosophes, des écrivains en général qui ne peut que les pousser dans une sorte d’emballage de mots avec la malignité propre à lui. C’est la raison pour laquelle pour les comprendre, il faut de grandes acrobaties intellectuelles.

  • 2
    Luccio dit:

    Ne vous vexez pas, mais votre texte éveille en moi un vieux souvenir. Un drôle de texte, dans un livre où l’on rencontre pourtant des passages d’une qualité extraordinaire.
    Une drôle d’histoire. Figurez-vous que des messieurs étaient venus évangéliser des Grecs. Ces derniers, peu convaincus, décidèrent de les lapider. Mais les pierres se dirigèrent finalement vers les idoles démoniaques des païens(des statues grecques apparemment divinisées par les païens, parce que, selon le type qui raconte l’histoire, réellement habitées par des démons). Je ne crois pas que la muse soit un démon, fut-il celui des philosophes.

  • 3
    Abbé Augustin Fokam dit:

    Luccio,

    Qu’est-elle selon vous cher historien de la Grèce? Qu’est-ce qui vous fait croire que c’est un bon esprit? Avez-vous des critères de discernement?
    Il est dit que la Muse est la divinité protectrice des poètes. Je ne crois pas que c’est une divinité bienfaisante, protectrice. Les Grec ont cru a beaucoup de démons sans s’en rendre compte. Regardez bien à quoi ressemble la grande cité de la Sagesse aujourd’hui. Où sont les puissances protectrices de la Grèce? Où sont ses poètes? Ses philosophes? L’inspiration est-elles morte? Les dieux ont-ils perdu leur onction?
    En iconographie, les représentations de la Muse sont nombreuses. Quelle est cette divinité si diversifiée? Sur les vases peints, les monnaies, les bas-reliefs, les fresques de Pompéi; sans parler des statues de Muses isolées. Tantôt on les montrait au nombre de trois (coffre de Cypselos ; groupe de Praxitèle, transporté de Thespies à Rome par Lucullus); tantôt au nombre de six (bas-reliefs de Mantinée, où l’on voit la lutte de Marsyas et d’Apollon en présence de six Muses) ; tantôt au nombre de neuf (vase François et nombreux monuments figurés). Depuis l’époque alexandrine, chacune des Muses fut toujours représentée avec ses attributs propres. L’Athénien Cléomène avait exécuté pour la ville de Thespies les statues des Muses (Thespiades), qui furent transportées à Rome par Mummius. Philiscus de Rhodes sculpta, à Rome même, les neuf Muses, qui furent placées dans le portique d’Octavie. Des histoires qui encombrent de trop. L’assemblée des Muses sur le Parnasse, présidée par Apollon, a été représentée par le Tintoret. Les neuf Muses ont été représentées encore par Eustache Le Sueur, dans cinq tableaux qui sont aujourd’hui au Louvre. Des histoires , mon Dieu!
    Terpsichore (Τερψιχορη) présidait à la danse et aux chants de choeur. On la représentait couronnée d’un diadème et tenant à la main une harpe ou une lyre en écaille de tortue, surmontée de deux cornes de chèvre.
    Uranie (Ουρανιη) présidait à l’astronomie et à la géométrie. Elle fut aimée d’Apollon et devint la mère de Linos (ou fils de Calliope) et d’Hyménée.
    On la représente vêtue d’azur, couronnée d’étoiles et parfois environnée de sphères et tenant à la main un compas.
    Son nom signifie « la chanteuse » en grec. D’abord divinité du chant, Melpomène (Μελπομενη) devint plus tard la Muse de la tragédie sans doute à cause de ses rapports avec Dionysos qui portait le surnom de Melpomenos. On la représentait couronnée de pampres et tenant un masque à la main.

    L’assemblée des Muses sur le Parnasse, présidée par Apollon, a été représentée par le Tintoret. Les neuf Muses ont été représentées encore par Eustache Le Sueur, dans cinq tableaux qui sont aujourd’hui au Louvre. Un autre tableau du Louvre, peint par Stella, fait voir Minerve venant visiter les Muses. Ingres a peint la Naissance des Muses, et Bouguereau Apollon et les Muses dans l’Olympe, pour le plafond du théâtre de Bordeaux. Une célèbre suite de tapisseries représentant les Muses a été exécutée d’après Lebrun aux Gobelins.

    URANIE. Uranie (Ουρανιη) présidait à l’astronomie et à la géométrie. Elle fut aimée d’Apollon et devint la mère de Linos (ou fils de Calliope) et d’Hyménée.
    On la représente vêtue d’azur, couronnée d’étoiles et parfois environnée de sphères et tenant à la main un compas.
    MELPOMENE. Son nom signifie « la chanteuse » en grec. D’abord divinité du chant, Melpomène (Μελπομενη) devint plus tard la Muse de la tragédie sans doute à cause de ses rapports avec Dionysos qui portait le surnom de Melpomenos. On la représentait couronnée de pampres et tenant un masque à la main.

    Il faut délivrer l’esprit humain de toutes ces histoires de divinités.

  • 4
    Luccio dit:

    Je vois que ce sujet vous passionne. Mais peut-être y a-t-il des lieux plus opportuns pour en parler qu’une vignette avec la tête de Michel Foucault, qui ne croyait sans doute pas à l’existence des muses, accordons-nous au moins là-dessus.

  • 5
    Abbé Augustin Fokam dit:

    J’ai eu à recevoir des cours en sociologie sur ce grand homme, Michel Foucault. Mais qu’à-t-il d’exceptionnel?
    « Éclaireur rallumant les Lumières, et ouvrant de nouvelles voies ». C’est sans doute vraie cette affirmation. Je crois que le monde actuel dans sa folie grandissante, a besoin d’une relecture de Michel dans sa pluridisciplinarité pour sortir de son format ténébreux et embrasser les chemins de la lumière qui nous invite tant. Philosophe, historien, théoricien social, philologiste, écrivain critique. C’était un esprit plein de sciences.
    Il m’a surtout intéressé dans l’univers des religions.

  • 6
    Lavercandière dit:

    Je crois que le monde actuel dans sa folie grandissante, a besoin d’une relecture de Michel dans sa pluridisciplinarité pour sortir de son format ténébreux et embrasser les chemins de la lumière qui nous invite tant

    C’est évident, nous dit M.l’Abbé : c’est bien parce qu’on n’arrivait pas à rallumer les lumières que le « monde actuel » s’enlisait dans l’obscurantisme ! Où trouver le luminaire divin de la Raison, grand ennemi de la folie obscurantiste, sinon dans une (énième) relecture de Michel, Jean-François, Pierre ou que sais-je encore ? Jouer aux compilateurs de savoirs, Aufkläreur du crépuscule contre les ténèbres grandissantes de la nuit; — faire dans les grandes oppositions, dans le plus vieux style, pour un semblant d’efficacité ? J’y vois, M.l’Abbé, la raison même de la mort de l’intellectuel : c’est parce qu’on a déserté le terrain forcément public des luttes intellectuelles pour soigner les études sur tel ou tel auteur du grand corpus des sciences humaines — qui, soit dit en passant, peinent de plus en plus à se diversifier — que le « monde actuel » s’en trouve là, dans ce que vous désignez comme une « folie grandissante ».

  • 7
    Abbé Augustin Fokam dit:

    Celui qui ose aider les autres à sortir du FORMAT ténébreux actuel cherche le martyre. Ceux qui nous gouvernent veulent mettre tout le monde dans le FORMAT.

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Michel Foucault

24 octobre 2008, 2:35
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Intolérablophobe.

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Michel Foucault

20 avril 2008, 11:57
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Conscience de la science.

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